Fréquentations

Publié le 21/09/2016

Combattre le racisme qui touche durement nos compatriotes musulmans, oui, milles fois oui ! Mais sûrement pas main dans la main avec des fondamentalistes. Participer aux dîners du CCIF, c'est se déshonorer quand on est un progressiste.

Quand on porte des valeurs humanistes qu'est-ce qu'on peut bien faire avec Nader Abou Anas. Invité vedette d'un des dîners du CCIF, ce prédicateur salafiste est surtout connu pour sa misogynie délirante. Dans ses prêches il explique que les femmes doivent obéir à leur mari, et que pour sortir de la maison il faut l'autorisation de ce dernier. Quand on est de gauche on ne s'associe pas avec quelqu'un qui pense ainsi.

On ne s'associe pas non plus avec Rachid Abou Houdeyfa, sûrement le plus célèbre des prédicateurs salafistes français et lui aussi invité de marque des dîners du CCIF. Ni avec Hani Ramadan, le prédicateur suisse partisan de la lapidation, ni avec Nabil Ennasri l'obsédé de la théorie du genre. Ni avec Houria Bouteldja présidente du PIR (groupuscule raciste et homophobe).

Bref quand on est un progressiste cohérent on ne va pas aux dîners du CCIF.