Publié le 11/01/2020
C'est l'heure du Genèse 22, où Dieu revient faire le con, parce qu'on s'emmerde dans les chapitres où il n'est pas là.
22.1 - Après ces choses, Dieu mit Abraham à l'épreuve
J'ai toujours du mal à comprendre le but des mises à l'épreuve quand on est omniscient. Dieu SAIT si Abraham lui est fidèle ou pas. En plus ils ont déjà fait une alliance, tout ça. Alors à quoi ça sert, cette mise à l’épreuve ?
et lui dit : Abraham ! Et il répondit : Me voici !
Le niveau de narration ici est équivalent à celui dans "Petit ours Brun".
22.2 - Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; et offre-le en holocauste.
"Tu sais, le fils que je t'ai donné, pour lequel je t'ai promis que j'en ferai une nation. Bah tues le, lol."
Sympa le niveau de l'épreuve, lui demander de tuer son propre fils, juste pour le lol, parce que Dieu étant omniscient, il sait déjà que Abraham lui est entièrement dévoué. Sacré Dieu.
Et Abraham, comme il est un peu con, même pas il essaie de protester, il y va direct.
Imagine que Dieu lui dise après : "Tu penses vraiment que moi, Dieu d'amour, voudrais que tu tues ton fils ? Me connais-tu si mal ?"
Mais non, ici, c'est normal que Dieu demande aux gens de tuer leurs enfants.
Bref du coup, Abraham ment à Isaac pour l'amener au lieu du sacrifice, puisqu'il n'assume pas, en lui disant que Dieu leur fournira un mouton là-bas.
Ensuite il attache Isaac, qui ne proteste pas.
22.10 - Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils.
Non non, à aucun moment il n'hésite ne serait-ce qu'un peu.
A cause de ça, Dieu peut demander aux croyants ce qu'il veut, ils le feront.
Vive le libre arbitre.
Mais heureusement pour le gosse, y'a un ange qui se pointe pour arrêter l'autre con.
22.12 - L'ange dit : N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique.
On notera qu'il "craint" Dieu, et non pas qu'il l'aime. A quel moment on est censé craindre un Dieu aimant ?
Mais comme Dieu a besoin de sang, il fournit un bélier à sacrifier. Abraham tue l'animal innocent, puis Dieu revient à lui.
22.16 - et dit : Je le jure par moi-même, parole de l’Éternel ! parce que tu as fait cela, et que tu n'as pas refusé ton fils, ton unique,
22.17 - je te bénirai et je multiplierai ta postérité
J'aurais aimé que Abraham lui réponde : "Mais Dieu, ça fait 50 ans que tu me promets ça à tous les chapitres, tu ne peux pas passer aux actes au lieu de faire le con ? "
Le chapitre finit par la liste des descendants de Nachor, le frère d'Abraham dont on n'a jamais entendu parler. Mais on s'en fout.
Résumé du chapitre en image.